Irina Zaripov : Chant
Elodie Frieh : Flûte traversière
Marie-Hélène Lévêque : Violoncelle
Claude Gosse de Gorre : Piano
Au programme : Ravel, Roussel, Gaubert, Caplet, Farrenc, Prévin
Après les révolutions et les évolutions sociales du XVIIIème siècle, la musique se transforme et suit les avancées de son temps.
Au XIXème siècle, les femmes sont de plus en plus admises en tant que musiciennes, professeures de musique même si le métier de compositrice reste encore très marginal.
Louise Farrenc (1804-1875) obtient le droit d’enseigner la musique au conservatoire de Paris et elle est reconnue par ses pairs pour ses compositions. Son trio pour flûte, violoncelle et piano est l’exemple parfait du style de musique de chambre qu’elle a pu écrire, mariant bon goût à la française et rigueur de l’écriture musicale.
Au XIXème siècle, l’extrême attirance pour l’orient et les pays lointains donnera le prétexte à de nombreuses compositions alliant la voix et les instruments.
La flûte se mêle sensuellement à la voix dans les évocations oniriques d’André Caplet, Philippe Gaubert ou Albert Roussel. Le violoncelle, instrument dont la tessiture se rapproche le plus de la voix humaine, crée une harmonie parfaite avec la voix dont il est une sorte de double notamment dans la magnifique vocalise d’André Prévin.
Enfin, les chansons madécasses de Maurice Ravel seront le point d’orgue de cette soirée, pièce où les quatre musiciens de ce concert se rejoindront. Cette œuvre est écrite d’après des textes du poète Evariste de Parny (1753-1814), ces poèmes dénoncent déjà le colonialisme et l’esclavage. L’œuvre de Ravel fit d’ailleurs scandale lors de sa création à Paris en 1926.
Entrée : 5€
Retrait des billets obligatoire au théâtre ou en ligne sur theatre.aurillac.fr (15 jours avant le spectacle)