L’Aedes Albopictus dit « moustique tigre » est une espèce envahissante, source de nombreuses nuisances pour l’homme. Ce petit moustique noir et blanc réapparait chaque printemps et nous accompagne jusqu’à l’automne. Pour limiter au maximum ces nuisances, 3 recommandations simples et essentielles sont à suivre: ranger, vider et couvrir tous les contenants dans lesquels l’eau s’accumule !

Au-delà des nuisances qu’il peut générer au quotidien, le moustique tigre peut également véhiculer des maladies liées à des virus (dengue, chikungunya, zika) par le biais de ses piqûres. Concrètement, le moustique peut contracter une de ces maladies en piquant une personne contaminée, revenant d’un voyage dans les zones tropicales où circulent ces virus. Après 2 à 3 jours, il peut transmettre le virus en piquant une autre personne, et ce tout au long de son cycle de vie (un mois). Les zones tropicales où circulent ces virus sont larges et comprennent de nombreuses régions du monde. En particulier, une majorité des départements et territoires d’Outre-mer français sont situés dans ces zones.

La France métropolitaine est exposée aux risques de maladies transmises via le moustique tigre car de nombreux voyageurs français se rendent chaque année dans ces régions. Le moustique tigre s’implante et s’étend toujours plus d’année en année en métropole.
 

A la différence d’autres espèces de moustiques présentes dans la région, le moustique tigre se distingue de plusieurs manières :

  • il sévit le jour : les femelles piquent principalement en début et fin de journée,
  • il est silencieux : pas de bruit à son passage, le moustique tigre vole en mode silencieux.
  • il est petit : généralement plus petit que les autres espèces de moustique, il mesure en moyenne 5 millimètres (soit environ la taille d’une fourmi),
  • il est rayé noir et blanc. Il a cinq rayures blanches sur les pattes et une ligne blanche sur la tête et le dos (thorax).
Le moustique tigre se développe particulièrement bien au contact de l’homme dans les zones urbaines. Il se déplace peu et reste dans une zone d’un rayon de 1(0 mètres. L’endroit où il pique est donc très probablement proche de l’endroit où il est né. L’environnement urbain lui apporte tous les lieux de ponte et de repos dont il a besoin pour se développer.

Prévenir la prolifération du moustique tigre

Seuls les moustiques femelles piquent pour leur permettre de se reproduire. Après la piqûre, elles recherchent des points d’eau stagnante dans leur environnement pour pondre leurs œufs.
Coupelles, soucoupes, jardinières, vases, gouttières, vieux pneus, descentes de cheneaux, avaloirs d’eau pluviale, bidons… sont autant de récipients qui, une fois pleins d’eau, deviennent des lieux de ponte.
C’est pourquoi la participation de chacun est nécessaires pour priver le moustique tigre de son habitat et ainsi lutter contre sa prolifération.

Les bons gestes à adopter

  • éliminer les endroits où l’eau peut stagner (déchets verts, pneus usagés, encombrants…),
  • vider les récipients contenant de l’eau (arrosoirs, soucoupes…),
  • changer l’eau des plantes et des fleurs chaque semaine,
  • couvrir les réservoirs d’eau (bidons, citernes, bassins…).

 

Les actions complémentaires

  • piégage : méthode complémentaire, efficace seulement s les gîtes larvaires environnants ont été éliminés,
  • produits répulsifs anti-moustiques : utilisation après avoir demandé conseil à son pharmacien,
  • vêtements longs, amples et clairs qui couvrent les bras et les jambes à privilégier.

 

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